Mohamed LOUIZI - Vendredi 28 juin 2024
Je fais partie de ces Français de cœur qui s’inquiètent, à juste titre, pour l’avenir et le devenir de la France, qui espèrent l’avènement d’une alternance politique pouvant redresser la France, stopper l’hémorragie structurelle, réhabiliter l’autorité de l’Etat et de ses Institutions, rétablir l’ordre, garantir la tranquillité et la sécurité des personnes et des biens et dire «Stop !» à la conquête islamique.
J’en ai marre de cette bien-pensance de gauche et d’extrême gauche qui, sous couvert de lutter contre une soi-disant «extrême-droite» anachronique et fantasmée, s’allient opportunément, criminellement j’ose dire, avec les Frères musulmans en adoptant leurs codes, leurs modes, leur langage et leur agenda.
Marre de ces «Français de papier» qui ont profité et qui profitent toujours de la générosité de la France mais qui lui crachent à la figure matin, midi et soir pour ne pas dire cinq fois par jour. Ils crachent à la figure de cette France qui les assiste, depuis plusieurs générations, souvent aveuglement, alors que nombreux sont ceux parmi eux qui ne méritent ni assistance, ni bienveillance. S’ils n’aiment pas la France, ils doivent la quitter. Point.
Marre de ces bigots mahométans qui accusent la France de leurs échecs personnels, de leurs misères sociales et économiques alors que c’est l’islam mahométan qui est la première voire la seule et unique source de leurs souffrances et déséquilibres psychologiques. L’islam entrave leurs libertés et empêche leur intégration, leur assimilation. Qu’ils ne viennent surtout pas accuser à tort la France et sa laïcité de je ne sais quelle «islamophobie». Car en France, Dieu merci, «on a le droit d’emmerder Dieu», dixit Richard Malka.
Marre de ces pleurnichards professionnels qui surjouent les victimes et crient à la stigmatisation et au racisme alors qu’ils font tout pour rester fidèles à une communauté islamique mondiale, à une oumma sans frontières, structurée depuis les origines par la haine des autres, bercée par des textes moyenâgeux qui sèment les graines du séparatisme et ses violences dans les têtes, dans les assiettes et dans les cimetières. Pro-Hamas, cette communauté glorifie son terrorisme, justifie ses viols et diffuse et transmet à la nouvelle génération la la haine des Juifs parce que Juifs. Nostalgique de la colonisation islamique de l’Andalousie et de la conquête même à l'intérieur des terres françaises jusqu'à Poitiers, elle déteste les Chrétiens, pourrit leurs fêtes par des polémiques nauséabondes à la veille de chaque Noël, de chaque Pâques, et rêve d’une revanche par la démographie, d’une Reconquista à l’envers, par les utérus de l’immigration, en complément de l’impact psychologique des attentats et le capital de l’horreur qu'il engendre...
Marre de ces responsables politiques, de tout bord, qui, à juste titre, s’inquiètent des influences et des menaces que représentent la Russie et la Chine mais qui, en même temps, vendent la France aux enchères ou à la découpe au Qatar, à l’Algérie et à d’autres puissances étrangères, à d’autres fonds obscurs qui détiennent la dette. Souveraineté, où es-tu ?
Il y a presque 25 ans, j’ai rejoint la France depuis le Maroc, pour y poursuivre mes études supérieures. Je ne comptais pas y rester mais des circonstances, des conjonctures, des difficultés et surtout la peur de la pauvreté, de la misère, ont fait que j’y suis resté. La France m’a accueilli. Elle m’a formé. Elle m’a permis d’avoir un accès illimité aux ressources de la connaissance, aux bibliothèques municipales et universitaires, au savoir, à la culture, aux sports, à l’art, aux cinémas...
Elle m’a permis d’avoir un toit, une bourse, des aides, des allocations, d’avoir accès à la santé, gratuitement. Elle m’a permis d’avoir un travail. Une dignité. Elle m’a aidé à devenir le citoyen français que je suis devenu et l’actif qui me réveille tôt le matin pour m’accomplir par le travail, par le goût de l’effort, par un métier passionnant dans le domaine de l’énergie électrique au service de la civilisation des Lumières.
La France m’a permis de fonder une famille. Papa présent à côté de ma femme, elle nous a permis d’élever nos trois enfants, de les éduquer, de les instruire, de les voir grandir et s’épanouir, de les outiller pour surmonter les difficultés de la vie avec responsabilité et audace, loin de toute victimisation, loin de tout esprit pleurnichard de revanche par procuration, à la solde de certains régimes militaires et monarchies théocratiques. Ils sont fiers d’être Français à part entière et non des «Français de papier» volontairement à part, ou des «Français de carte vitale et de la CMU», ou des «Français de la CAF et du RSA»...
Grâce à la France, grâce aux moyens que la France a mis en place et continue de le faire, nous avons protégé nos enfants de la délinquance, de la drogue, de la criminalité. Quand je les observe aujourd’hui, chacun traçant sa route librement en direction de l’atteinte de ses objectifs personnels et professionnels sur le sentier de la connaissance, la grandeur de la France et sa générosité se mettent à scintiller en surbrillance tricolore.
Grâce à la France, à sa culture, à sa littérature, à ses philosophes, j’ai pu reconquérir ma liberté de conscience, ma liberté de penser et ma liberté d’expression. Sans l’esprit de la France, je serais resté ce mahométan aigre, porteur d’une idéologie islamique nocive, héritage de quatorze siècles de soumission au Coran d’Othman, aux hadiths d’al-Bukhari et aux épées des califes.
Sans l’esprit de la France, je serais resté cet agent étranger, infiltré à l’insu de mon plein gré, au service de l’idéologie salafiste des Frères musulmans qui demeurent soutenus par de nombreuses puissances étrangères de l’arc sunnitochiite, en particulier par le Qatar, la Turquie et l’Iran. Ceux-là mêmes qui haïssent la France et veulent sa mort. Rien que ça !
Sans l’esprit de la France, j’aurais été ce mahométan pro-charia, comme tous ces mahométans violents, misogynes, antisémites par dogme, qui veulent créer en France les mêmes conditions qui ont conduit leurs pays d’origine à sombrer, tout au long des siècles, dans l’analphabétisme, l’obscurantisme, la décivilisassion, la corruption, la misère et la ruine des âmes et des territoires. Sincèrement, l’esprit de la France éternelle m’a sauvé.
En un quart de siècle, d’abord avec mon œil d’immigré marocain et puis de Français, naturalisé en 2008, j’ai vu la France qui m’a accueilli en 1999 se métamorphoser, perdre petit-à-petit de son influence en Europe et dans le monde, se déprécier, s’appauvrir, sombrer dans les violences – en particulier dans celles perpétrées à dessein et motivées par les agents jihadistes et leurs soutiens réservistes de l’islam (politique), de l’islam tout court. J’ai vu la dégringolade de l’Ecole. Le déclassement des universités. Le délabrement des hôpitaux. La déchéance de la Justice. La solitude de la Police. L’écroulement des industries lourdes…
Un de mes anciens professeurs d’histoire-géographie au collège nous disait au Maroc que tout pays qui ne développe pas ou plus l’industrie de l’acier, ou qui la perd après son essor, hypothèque dangereusement son avenir, perd son indépendance et perd sa souveraineté. Il parlait, certes, du Maroc de 1993 mais il parlait aussi, sans la nommer, de la France de 2024. Les mêmes causes produisent les mêmes effets…
Dans le cadre de mon métier, je sillonne la France périphérique, cette belle France rurale, en suivant les pylônes des lignes électriques haute tension, quadrillant le territoire national par un maillage de centrales de production et des postes de transport et de distribution de la fée électricité, en construction ou en rénovation. Je vois ici où là des fleurons de l’industrie française, jadis fourmillants et rayonnants, sont désormais abandonnés à la rouille et aux chauves-souris.
Je vois des territoires déserts. Des petits villages, bien que fleuris et très bien entretenus, portent les tristes stigmates de la fermeture des services publics. Quand je m’arrête déjeuner dans un restaurant au bord de la route ou dormir dans un hôtel, dans un motel, je n’ai jamais été maltraité. On ne m’a jamais refusé l’accès car… Arabe. Au contraire, l’accueil est toujours chaleureux. Les échanges sont très cordiaux. Cette France n’est pas raciste. La France n'est pas raciste.
Dans le cadre de mon engagement citoyen, libre, désintéressé et déterminé contre l’idéologie conquérante de l’islam (politique), son projet et son agenda, j’ai témoigné et enquêté depuis plus d’une décennie. Au début, je fus ignoré. Ensuite, mes propos ont été attaqués devant des juges. Des «journalistes» me prenaient pour un «complotiste», pour un «illuminé». Leur négligence n’avait d’égale que leur ignorance des ressorts de la guerre civile qui couve, sur fond d’islamisation à marche forcée.
Des universitaires, notamment des «sociologues» de mèche avec les Frères musulmans, attaquaient à l’acide mes écrits afin de les amocher, de les discréditer et d’obtenir ma condamnation au silence. Ils n’ont pas réussi. Mon champ lexical très précis, la réalité qu’il décrit et les décryptages des stratégies d’entrisme islamiste, à l’ombre de certains élus de gauche comme de droite, ont été validés par d’autres chercheurs, par d’autres journalistes d’investigation. Je n’ai aucune raison de m’en réjouir car l’islam (politique) a défiguré le visage de la France et je n’ai pas pu l’empêcher. Je le regrette.
Pourtant, à la veille du second tour de l’Election présidentielle de 2017, j’avais publié un décryptage annonciateur de ce que sera la France sous Emmanuel Macron. Intuitivement, je l’avais intitulé : «Présidentielle : Emmanuel Macron, otage du vote islamiste ?» Sept ans plus tard, je n’enlève aucun mot, aucune virgule, de ce que j’avais écrit à l’époque :
«Le combat contre l’islamisme est, pour beaucoup, un combat secondaire. Soit. Mais ce n’est pas mon avis, car là où l’islamisme s’implante, la paix devient un mirage. Un rêve fragile. Les violences se banalisent. Les libertés fondamentales et les droits humains reculent, petit-à-petit, mais reculent pour disparaître à jamais. Quand j’observe l’arrière-plan, derrière la candidature d’Emmanuel Macron, je vois certaines choses s’organiser. L’islamisme tente d’obtenir ici en France ce qu’il n’a pas pu atteindre dans bien d’autres pays. Ils sont là, derrière les rideaux de fumée, avec leur idéologie de conquête, leur antisémitisme décomplexé mais masqué, leur haine de l’autre, leur détestation de la laïcité, de la République, leur volonté d’asservir des esprits, des corps et des espaces, leurs structures de lobbying et d’entrisme. Ils sont venus de divers chemins pour rejoindre «En Marche !», en direction du Tamkine.
Si Macron est élu président, tout laisse à penser qu’ils gagneront en poids, en efficacité, surtout à destination des jeunes. Affaiblis au Caire et dans d’autres capitales arabes, ils comptent rebondir à Paris. Leur contre-projet de société semble être parfaitement compatible avec une certaine conception de la société française chez Emmanuel Macron. Ils vont voter massivement pour lui. Je ne ferai pas de même…»
Incontestablement, ce que je craignais en avril 2017 est advenu sous l’ère Macron. Je parlais des violences, de l’insécurité, de l’antisémitisme, de l’entrisme islamiste… Mes mots de l’époque sont désormais tellement faibles pour décrire l’état réel de délabrement causé par des choix délibérés du locataire de l’Elysée. L’héritage d’Emmanuel Macron, sur ce terrain comme sur d’autres, est une calamité.
Toutefois, de temps en temps, comme pour se racheter, comme pour duper les indécis, Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur médiatisent certaines actions, certaines lois, pour faire croire qu’ils luttent réellement contre l’islam (politique) et contre les Frères musulmans : le feuilleton Hassan Iquioussen est passé par-là. Les chroniques des viols de Tariq Ramadan en sont des cas précis...
La vérité c’est qu’ils pratiquent un «en même temps» nauséabond et un double-discours infâme. Ils n’ont rien fait d’efficace et de durable contre l’entrisme de l’islam (politique) à l’Ecole, dans les universités, dans les Grandes écoles, dans les entreprises. Le prochain gouvernement devrait auditer, par exemple, les «aumôneries musulmanes» des hôpitaux, des armées et des prisons. L’arrière-boutique de ces trois secteurs, en particulier, pue l’islamisme et inquiète.
Indéniablement, Gérald Darmanin peut se targuer d’avoir expulsé tel ou tel «imam», d’avoir fermé telle ou telle «école coranique», telle ou telle «mosquée salafiste». La vérité c’est que ces actions épisodiques et périphériques, ne visant pas le cœur du réacteur de l’islamisme qui tue, sont très en-deçà de ce qu’il faut faire pour que l’islam (politique) rende gorge. Récemment, «une mission de hauts fonctionnaires sur l'islamisme politique et la mouvance des Frères Musulmans» a été lancée. Dans ce cadre, j’ai rencontré le préfet Pascal Courtade, l’un des deux hauts fonctionnaires chargés de cette mission qui, dit-on, devrait rendre un rapport, un énième rapport, à… l’automne 2024. Mais pourquoi faire ?
De 2015 à 2024, on ne compte plus le nombre d’enquêtes de terrain, de rapports des commissions sénatoriales, de livres, d’articles, de décryptages, de reportages qui ont documenté le danger islamique mortifère – dopé par une immigration volontairement incontrôlée – pour la civilisation occidentale, pour la France et pour la culture et l’art de vie à la française. On vit chaque jour au rythme des revendications islamiques et des pressions violentes qu’ils exercent partout, tout le temps, mais que fait Emmanuel Macron ? Décidément, il n’agit pas. Il crée une nouvelle commission. Georges Clémenceau disait : «Quand on veut enterrer une décision, on crée une commission»…
Le 30 juin et le 7 juillet, le peuple français a rendez-vous avec son Histoire, avec son destin. Il devrait décider de mettre un grain de sable dans cet engrenage deconstructeur et suicidaire dans lequel la France est engagée malgré elle, depuis bien des décennies. Trois principales offres politiques sont sur le bureau de vote : la gauche pastèque, l’extrême-centre mou et… la coalition de la droite républicaine et du Rassemblement national.
Quels que soient les programmes des uns et des autres, quelles que soient les mesures phares mises en évidence par les différents candidats pour rabattre les électeurs, quelles que soient l’authenticité et la crédibilité financière des annonces, mon choix ne se fera pas sur la base de considérations conjoncturelles ou «morales». Il sera en faveur de la seule offre qui place la France éternelle, son souvenir et son avenir au centre de ses préoccupations. Il sera en faveur de la seule offre qui est en mesure de ressusciter cette France éternelle chère au Général De Gaulle, ruinée par la France éphémère d'Emmanuel Macron, menacée par la France dite «insoumise» de Jean-Luc Mélenchon.
Mes amis, votons utile !
Votons pour la France éternelle !
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